A la fin de son règne, un vieux paon Décadent et ventripotent Décida d’organiser pour lui succéder Un nouveau procédé : Une élection. Un jeune coq, dont c’était l’ambition, Bavard et impétueux, sans hésitation Résolut de poser sa candidature. Il en avait pensait-il l’envergure. Sarckorico !! Sarkorico ! Criait-il en montrant ses ergots. Une frêle buse, au regard acéré Tout aussi ambitieuse, se mit à conspirer, Pour se mettre aussitôt sur les rangs. Tout ceci déplut fort aux vieux éléphants. Le coq au beau plumage, fit si bien son ouvrage Que les animaux, lui donnèrent leurs suffrages. Hélas, Ils ne tardèrent pas à déchanter. Car, ce triste sire de ce qu’il avait annoncé, A peine sur le perchoir, fit le contraire. Comme des vaches à lait, il se mit à les traire. A ces affidés, il distribuait les biens Pendant que le bas peuple crevait de faim. Pour calmer de la populace la colère Et pour mieux les distraire D’une épouse, il se mit en quête. D’une oie blanche, il fit la conquête, Sur les podiums elle défilait, Dans les basses-cours elle chantonnait. Ils s’offraient en pâture, ils se mettaient en scène Mais on ne riait pas de ce spectacle obscène. Bientôt sa popularité, commença à chuter. Ses partisans se mirent à chahuter. On le voyait partout, et de tout s’occupait La crête était bien rouge, et bien haut le toupet. Ce n’est pas parce que, le matin quand on se rase On voit son image aux ascendances hongroises, Qu’on fera pour autant un vertueux président. Il faut pour cela être bien moins arrogant.
Commentaire de Sophia (08/09/2009 17:11) :
Bonjour capitainemesmots
je découvre ton blog, et c'est avec grand plaisir que j'ai lu..
Je reviendrai.
Amitiés
Sophia
...et ce triste sire s'étonne de ce que le prix nobel de la paix soit
attribué à monsieur Obama ! il n'esperait quand même pas l'avoir
lui ? c'est rai qu'il ne doute de rien le bougre...