Hier c’était samedi, et comme tous les samedis on fait les magasins. Faut faire les courses pour manger et tout le saint-frusquin. Acheter, la bouffe, les produits d’entretien, aussi le maquillage. Elle n’rate pas une allée, même le rayon bricolage.
Quand le chariot déborde, elle dit d’un air angélique : « Bah, cette fois, mon chéri, il y en a pour du fric » Il faut être un athlète pour pouvoir le bouger Je parle du chariot, vous l’aviez deviné.
On fait la queue, à la caisse pendant des plombes. J’en ai marre, j’en peux plus, j’succombe. Et vous remarquerez que c’est à votre caisse. Qu’y a toujours un problème, çà me stresse.
Et puis c’est notre tour, de poser les emplettes Sur le tapis roulant. Faut pas faire la boulette, Ne pas oublier de mettre, le panneau client suivant. Bon sang je n’en peux plus, qu’c’est énervant.
Enfin, faut qu’j’remettre les articles dans le chariot Pendant ce temps là, madame discute, quel culot. Ca s’empile sur le tapis, elle me dit d’activer C’est dans ces moments là, qu’j’ai envie de l’étrangler
Plus de 500 euros, c’est pas possible, elle a du se tromper. Elle parle de la caissière, vous l’aviez deviné. Si j’lui fais remarquer : c’est le parfum Chalimar. Elle dit t’avais qu’à pas acheter le cd de Bénabar.