A la fin du repas
Je sens monter en toi
L’irrépressible envie
De continuer au lit
Ce que nos mots coquins
Et nos verres de vin
Ont éveillés en nous.
Un baiser dans le cou,
Nous nous enlaçons
Et c’est un long frisson
Qui donne le départ.
Je détruis les remparts.
Ton slip, mon pantalon,
S’envolent dans le salon.
Le velours de ta peau,
Dorée, comme du pain chaud
Que j’effleure de la main
Jusqu’au creux de tes reins
Tes cheveux chocolat
Qui coulent dans mes doigts
Cascadent dans ton dos
Dopant ma libido.
Je vois grimper la fièvre
Du carmin de tes lèvres
Que tu mords jusqu’au sang
Ton sourire indécent.
L’éclat de tes yeux noirs
Ordre péremptoire
De poursuivre le chemin
De la langue, de la main
Tes petits seins mignons
Dont je croque les mamelons
Petites framboises
Que mes dents apprivoisent
J’évite le pubis
Visite ton entrecuisse
Par des baisers tout chauds
Tu me l’ouvres en cadeau.
Ton souffle devient court
Des spasmes te parcourent
Ton sourire une grimace
M’invitent à plus d’audace.
Je sens monter en moi,
Et la joie et l’émoi.
L’irrépressible envie,
De l’amour assouvi.
Phallus maladroit
A découvrir l’endroit…
C’est la révélation,
De nos corps en fusion,
Tendre excitation,
Douce jubilation.
Nos corps après l’amour,
Alanguis savourent,
La promesse naissante
D’une vie excitante.