Je suis le ministre des finances, Du gouvernement de la France. J’ai beaucoup de compétences, Dans le domaine de la voyance. Dormez tranquille braves gens, Je surveille votre argent. Pour vous je monte la garde, Vos avoirs je vous les garde.
La crise, elle n’est pas pour nous, Vous ne perdrez pas un sou, J’ai la situation bien en mains, C’est sûr, vous ne perdrez rien. C’est comme pour le pétrole, Faut pas m’prendre pour une guignol, On peut mettre dans la bagnole, Un p’tit peu plus d’éthanol. Et si vous n’avez plus d’argent, Oyez, oyez, braves gens, Roulez donc en vélo, Pour perdre quelques kilos.
Je suis le ministre des finances, Du gouvernement de la France. J’ai beaucoup de compétences, Dans le domaine de la voyance. Dormez tranquille braves gens, Je surveille votre argent. Pour vous je monte la garde, Vos avoirs je vous les garde.
Et si le chômage remonte, Sachez que la crise j’affronte. Avec l’hyper président, trépident, Qui recherche avec les dents Le retour de la croissance, Le retour de l’abondance. C’est la crise du logement ? Je crois que c’est le moment, D’aller dormir sous la tente. Voyez comme j’suis compétente. J’ai toujours la solution, Il faut me poser la question.
Je suis le ministre des finances, Du gouvernement de la France. J’ai beaucoup de compétences, Dans le domaine de la voyance. Dormez tranquille braves gens, Je surveille votre argent. Pour vous je monte la garde, Vos avoirs je vous les garde.
J’utilise la méthode Coué, Je n’dit pas n’importe quoé. Il n’y a pas de récession, Il n’y a pas de dépression. Avec l’hyper président, trépident On recherche les excédents. Si votre moral diminue, Défilez donc dans la rue ! Vous en avez pour cinq ans Avant d’ pouvoir en chantant Lancer ces mots insultants : Cassez-vous pauvres cons. De tout çà nous nous moquons
Je suis le ministre des finances, Du gouvernement de la France. J’ai beaucoup de compétences, Dans le domaine de la voyance. Dormez tranquille braves gens, Je surveille votre argent. Pour vous je monte la garde, Vos avoirs je vous les garde.
J’aime, Les petits matins blêmes Quand la brume ceint de diadèmes La cime des arbres, et des antennes. J’aime, Le clapotis de l’eau dans les fontaines Quand le jour prend le pas sur la nuit Et qu’un pâle soleil enfin luit. C’est l’heure ou tu te réveilles Et tu murmures à mon oreille Des mots d’amour incandescents Des chants ardents éblouissants. Je sens ton souffle dans mon cou A ce moment rien n’est plus doux L’un contre l’autre, bien au chaud Que longtemps dure ce cadeau. Nous n’osons pas un mouvement De peur de rompre l’enchantement Nous restons là, main dans la main Pour goûter nos petits matins L’automne, la pluie qui crépite aux carreaux L’hiver, le bruit du vent dans les bouleaux Au printemps, un merle qui s’époumone L’été, le tonnerre qui résonne. J’aime, Les petits matins blêmes Quand la brume ceint de diadèmes La cime des arbres, et des antennes. J’aime, Le clapotis de l’eau dans les fontaines Quand le jour prend le pas sur la nuit Et qu’un pâle soleil enfin luit.
Hier c’était samedi, et comme tous les samedis on fait les magasins. Faut faire les courses pour manger et tout le saint-frusquin. Acheter, la bouffe, les produits d’entretien, aussi le maquillage. Elle n’rate pas une allée, même le rayon bricolage.
Quand le chariot déborde, elle dit d’un air angélique : « Bah, cette fois, mon chéri, il y en a pour du fric » Il faut être un athlète pour pouvoir le bouger Je parle du chariot, vous l’aviez deviné.
On fait la queue, à la caisse pendant des plombes. J’en ai marre, j’en peux plus, j’succombe. Et vous remarquerez que c’est à votre caisse. Qu’y a toujours un problème, çà me stresse.
Et puis c’est notre tour, de poser les emplettes Sur le tapis roulant. Faut pas faire la boulette, Ne pas oublier de mettre, le panneau client suivant. Bon sang je n’en peux plus, qu’c’est énervant.
Enfin, faut qu’j’remettre les articles dans le chariot Pendant ce temps là, madame discute, quel culot. Ca s’empile sur le tapis, elle me dit d’activer C’est dans ces moments là, qu’j’ai envie de l’étrangler
Plus de 500 euros, c’est pas possible, elle a du se tromper. Elle parle de la caissière, vous l’aviez deviné. Si j’lui fais remarquer : c’est le parfum Chalimar. Elle dit t’avais qu’à pas acheter le cd de Bénabar.