Au confluent du Lot et de la Truyère, Entraygues, véritable joyau, lové au creux d'un vallon, vous séduira. Si vous aimez les 'vieilles pierres' l'Aveyron compte un grand nombre de villages classés parmi "les plus beaux villages de France".
Un chien des villes élégant et racé, Le poil luisant et le port élancé, Dans la campagne se promenait. Par les chemins, il vadrouillait.
Soudain dans une clairière isolée, Il vit un vieux loup édenté. Les deux cousins l’un de l’autre curieux Se toisèrent, d’un regard soupçonneux.
Surmontant sa méfiance et son appréhension, Le chien s’adresse au loup avec componction : Je vous trouve famélique, et bien mal arrangé. Et je me sens que vous, bien plus avantagé.
C’est que la vie ici, n’est pas toujours facile, Pour trouver ma pitance j’affronte mille périls. Le fusil du chasseur, et la froidure l’hiver. Souvent je ne me nourris guère, dit le loup solitaire
Pour moi, tout le contraire, c’est banquet tous les jours Ma maîtresse me pare des plus beaux atours L’hiver, alangui, la cheminée me chauffe L’été, à Monaco, au chaud soleil, je m’offre.
Jadis, dans une fable, un certain La Fontaine A écrit que vous portiez des colliers et des chaînes Que l’on vous maltraitait, que l’on vous houspillait. Que vous payez fort cher le prix de votre brouet.
C’était à la campagne, il y a bien longtemps Aujourd’hui, à la ville tout est très différent. Dans certaines familles, riches ou démunies On nous voue, presqu’un culte, un amour infini.
Vous vous moquez de moi, vous me faites marcher Les hommes sont à ce point de vous entichés Qu’ils dépensent leur fortune, alors que sur la terre Des enfants meurent de faim, qu’ils crèvent de misère ?
Savez-vous que des bourgeois fortunés Nous font manucurés et même shampooinés. On porte des bijoux, des manteaux en vison Le chien, d’un aristo, hérite de sa maison.
Je ne vous envie pas, Vous me faites frémir De l’homme la noirceur de l’âme transpire Je ne côtoierais jamais un être si maléfique Qui a perdu ses valeurs, et tout son sens critique.
Je me suis bien installé, pour regarder la télé, J’ai préparé mon attirail, ma boisson, mes victuailles, Ce soir, bonheur suprême, y’a Ribéry, Y’a Gourcuff. C’est certain on va gagner. Y’a du foot à la télé.
Mais au bout de cinq minutes, c’est l’enfer, la déroute, Ils n’ont rien dans les guiboles, Y’en a marre, raz-le bol. Déjà un but dans les filets, c’est foutu, quel camouflet. Triste spectacle, quel ennui. Faut que j’parte, que j’m’enfuie.
Zap, zap, changer de chaîne, quitter ce spectacle obscène, Ces guignols qui s’agitent, ces pantins incertains. Se libérer les méninges, rire ou pleurer sans ambages. Quitter ce triste ratage, pour un film, un reportage.
Là ce sont des politiques, au faciès antipathique Qui s’insultent, se congratulent, oubliant les pauvres gens. Fascinés par le pouvoir, les prébendes, leurs avoirs, Pathétiques orateurs, qui en oublient leur honneur.
Zap, zap, changer de chaîne, quitter ce spectacle obscène, Ces guignols qui s’agitent, ces pantins incertains. Se libérer les méninges, rire ou pleurer sans ambages. Quitter ce triste ratage, pour un film, un reportage.
Voici des particuliers, qui se racontent sans sourciller. Réservé à des voyeurs, programme révélateur, Du malaise de notre époque, d’une société qui s’disloque, D’un monde en déliquescence, sans repères, sans références.
Zap, zap, changer de chaîne, quitter ce spectacle obscène, Ces guignols qui s’agitent, ces pantins incertains. Se libérer les méninges, rire ou pleurer sans ambages. Quitter ce triste ratage, pour un film, un reportage.
Tiens ! des chanteurs, des baladins, des acteurs, des mondains, Nous explique sans broncher, qu’il faut donner, partager. Oubliant pour la plupart, qu’ils sont riches à milliards Et que ce petit effort, pour eux est presque indolore.
Zap, zap, changer de chaîne, quitter ce spectacle obscène, Ces guignols qui s’agitent, ces pantins incertains. Se libérer les méninges, rire ou pleurer sans ambages. Quitter ce triste ratage, pour un film, un reportage.
Ha !, voilà des animaux ! Quel magnifique tableau : Maman lièvre est attentive au bien-être de son petiot. Mais voici un gros oiseau, qui l’attrape par le dos Et l’avale aussitôt, C’en est fini du levraut.
Quel foutu jour à la télé, il n’y a rien à regarder. Profitons en ma chérie, pour vite filer au lit Se glisser sous la couette, et faire des galipettes Demain est un autre jour, tout ira mieux mon amour.