Hier c’était samedi, et comme tous les samedis on fait les magasins. Faut faire les courses pour manger et tout le saint-frusquin. Acheter, la bouffe, les produits d’entretien, aussi le maquillage. Elle n’rate pas une allée, même le rayon bricolage.
Quand le chariot déborde, elle dit d’un air angélique : « Bah, cette fois, mon chéri, il y en a pour du fric » Il faut être un athlète pour pouvoir le bouger Je parle du chariot, vous l’aviez deviné.
On fait la queue, à la caisse pendant des plombes. J’en ai marre, j’en peux plus, j’succombe. Et vous remarquerez que c’est à votre caisse. Qu’y a toujours un problème, çà me stresse.
Et puis c’est notre tour, de poser les emplettes Sur le tapis roulant. Faut pas faire la boulette, Ne pas oublier de mettre, le panneau client suivant. Bon sang je n’en peux plus, qu’c’est énervant.
Enfin, faut qu’j’remettre les articles dans le chariot Pendant ce temps là, madame discute, quel culot. Ca s’empile sur le tapis, elle me dit d’activer C’est dans ces moments là, qu’j’ai envie de l’étrangler
Plus de 500 euros, c’est pas possible, elle a du se tromper. Elle parle de la caissière, vous l’aviez deviné. Si j’lui fais remarquer : c’est le parfum Chalimar. Elle dit t’avais qu’à pas acheter le cd de Bénabar.
A la fin de son règne, un vieux paon Décadent et ventripotent Décida d’organiser pour lui succéder Un nouveau procédé : Une élection. Un jeune coq, dont c’était l’ambition, Bavard et impétueux, sans hésitation Résolut de poser sa candidature. Il en avait pensait-il l’envergure. Sarckorico !! Sarkorico ! Criait-il en montrant ses ergots. Une frêle buse, au regard acéré Tout aussi ambitieuse, se mit à conspirer, Pour se mettre aussitôt sur les rangs. Tout ceci déplut fort aux vieux éléphants. Le coq au beau plumage, fit si bien son ouvrage Que les animaux, lui donnèrent leurs suffrages. Hélas, Ils ne tardèrent pas à déchanter. Car, ce triste sire de ce qu’il avait annoncé, A peine sur le perchoir, fit le contraire. Comme des vaches à lait, il se mit à les traire. A ces affidés, il distribuait les biens Pendant que le bas peuple crevait de faim. Pour calmer de la populace la colère Et pour mieux les distraire D’une épouse, il se mit en quête. D’une oie blanche, il fit la conquête, Sur les podiums elle défilait, Dans les basses-cours elle chantonnait. Ils s’offraient en pâture, ils se mettaient en scène Mais on ne riait pas de ce spectacle obscène. Bientôt sa popularité, commença à chuter. Ses partisans se mirent à chahuter. On le voyait partout, et de tout s’occupait La crête était bien rouge, et bien haut le toupet. Ce n’est pas parce que, le matin quand on se rase On voit son image aux ascendances hongroises, Qu’on fera pour autant un vertueux président. Il faut pour cela être bien moins arrogant.
Commentaire de Sophia (08/09/2009 17:11) :
Bonjour capitainemesmots
je découvre ton blog, et c'est avec grand plaisir que j'ai lu..
Je reviendrai.
Amitiés
Sophia
...et ce triste sire s'étonne de ce que le prix nobel de la paix soit
attribué à monsieur Obama ! il n'esperait quand même pas l'avoir
lui ? c'est rai qu'il ne doute de rien le bougre...
J’ai fais le ménage dans le studio J’ai préparé la stéréo. Pour commencer de bons vieux slows Quelques chansons d’Adamo. J’ai mis les p’tits plats dans les grands Un pantalon noir, un tee shirt blanc. J’ai mitonné un repas, sympa Un bon foie gras et des accras. J’ai mis la table sur la terrasse Dans son verre du jus d’ananas. Enfin je crois que tout est prêt Ha non un peu plus, j’oubliais Le bouquet de fleurs que j’ai acheté J’suis sûr, que ç’à va l’épater. Faut que j’fasse ma déclaration Dés le début de la conversation. J’entends ses pas dans l’escalier J’espère qu’cette fois çà va marcher. Sur son visage, de l’étonnement, Sur ses lèvres un sourire charmant. Je crois que c’est le bon moment, Elle me regarde amoureusement. Je ferme les yeux, et puis j’inspire Elle ne doit pas s’attendre au pire J’lui dis d’un air embarrassé Que mon patron m’a viré.
Jaloux, je suis un amant jaloux. Souvent dans mes rêves fous, Me prends l’envie pour calmer mon courroux, De t’attacher, mettre des chaînes à ton cou. Je voudrais te garder pour moi Qu’on vive nu, rien que moi et toi. Sur une île, ou un atoll désert Je serais ton esclave, ton corsaire. Tu serais ma reine, ma princesse, J’te dirais vous, j’t’appellerais votre altesse. Pour tout vêtement un voile de brume
Quelques goutes d’eau, un peu d’écume. On mangerait des coquillages, On dormirait sur de grandes plages. Un rayon de soleil mutin, énervant
Sous la délicate caresse du vent Viendrait effleurer ta poitrine Tes longues jambes qui me fascinent. Je pêcherais des poissons multicolores Je t’offrirais de fabuleux trésors. La nuit sous la voute étoilée On ferait l’amour, J’te ferais deux trois bébés Qui feraient la joie de leurs parents Tous aussi beaux que leur maman Hélas tout cela n’est que chimères On a bien trop le mal de mer.