Catgorie : Poésies

Bric à brac
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Créé le : 25/08/2009 14:25
Modifié : 16/10/2009 16:14

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[ Poésies ] [ Photographies ] [ Randonnées ]

Premiere fois

16/10/2009 16:14



A la fin du repas

Je sens monter en toi

L’irrépressible envie

De continuer au lit

Ce que nos mots coquins

Et nos verres de vin

Ont éveillés en nous.

Un baiser dans le cou,

Nous nous enlaçons

Et c’est un long frisson

Qui donne le départ.

Je détruis les remparts.

Ton slip, mon pantalon,

S’envolent dans le salon.

 

Le velours de ta peau,

Dorée, comme du pain chaud

Que j’effleure de la main

Jusqu’au creux de tes reins

 

Tes cheveux chocolat

Qui coulent dans mes doigts

Cascadent dans ton dos

Dopant ma libido.

 

Je vois grimper la fièvre

Du carmin de tes lèvres

Que tu mords jusqu’au sang

Ton sourire indécent.

 

L’éclat de tes yeux noirs

Ordre péremptoire

De poursuivre le chemin

De la langue, de la main

 

Tes petits seins mignons

Dont je croque les mamelons

Petites framboises

Que mes dents apprivoisent

 

J’évite le pubis

Visite ton entrecuisse

Par des baisers tout chauds

Tu me l’ouvres en cadeau.


 

Ton souffle devient court

Des spasmes te parcourent

Ton sourire une grimace

M’invitent à plus d’audace.

 

Je sens monter en moi,

Et la joie et l’émoi.

L’irrépressible envie,

De l’amour assouvi.

Phallus maladroit  

A découvrir l’endroit…

C’est la révélation,

De nos corps en fusion,

Tendre excitation,

Douce jubilation.

Nos corps après l’amour,

Alanguis savourent,

La promesse naissante

D’une vie excitante.






Le chien et le loup

14/10/2009 13:10





Un chien des villes élégant et racé,
Le poil luisant et le port élancé,
Dans la campagne se promenait.
Par les chemins, il vadrouillait.

Soudain dans une clairière isolée,
Il vit un vieux loup édenté.
Les deux cousins l’un de l’autre curieux
Se toisèrent, d’un regard soupçonneux.

Surmontant sa méfiance et son appréhension,
Le chien s’adresse au loup avec componction :
Je vous trouve famélique, et bien mal arrangé.
Et je me sens que vous, bien plus avantagé.

C’est que la vie ici, n’est pas toujours facile,
Pour trouver ma pitance j’affronte mille périls.
Le fusil du chasseur, et la froidure l’hiver.
Souvent je ne me nourris guère, dit le loup solitaire

Pour moi, tout le contraire, c’est banquet tous les jours
Ma maîtresse me pare des plus beaux atours
L’hiver, alangui, la cheminée me chauffe
L’été, à Monaco, au chaud soleil, je m’offre.

Jadis, dans une fable, un certain La Fontaine
A écrit que vous portiez des colliers et des chaînes
Que l’on vous maltraitait, que l’on vous houspillait.
Que vous payez fort cher le prix de votre brouet.

C’était à la campagne, il y a bien longtemps
Aujourd’hui, à la ville tout est très différent.
Dans certaines familles, riches ou démunies
On nous voue, presqu’un culte, un amour infini.

Vous vous moquez de moi, vous me faites marcher
Les hommes sont à ce point de vous entichés
Qu’ils dépensent leur fortune, alors que sur la terre
Des enfants meurent de faim, qu’ils crèvent de misère ?

Savez-vous que des bourgeois fortunés
Nous font manucurés et même shampooinés.
On porte des bijoux, des manteaux en vison
Le chien, d’un aristo, hérite de sa maison.

Je ne vous envie pas, Vous me faites frémir
De l’homme la noirceur de l’âme transpire
Je ne côtoierais jamais un être si maléfique
Qui a perdu ses valeurs, et tout son sens critique.





Y’a du foot à la télé.

12/10/2009 08:14



Je me suis bien installé, pour regarder la télé,
J’ai préparé mon attirail, ma boisson, mes victuailles,
Ce soir, bonheur suprême, y’a Ribéry, Y’a Gourcuff.
C’est certain on va gagner. Y’a du foot à la télé.

Mais au bout de cinq minutes, c’est l’enfer, la déroute,
Ils n’ont rien dans les guiboles, Y’en a marre, raz-le bol.
Déjà un but dans les filets, c’est foutu, quel camouflet.
Triste spectacle, quel ennui. Faut que j’parte, que j’m’enfuie.

Zap, zap, changer de chaîne, quitter ce spectacle obscène,
Ces guignols qui s’agitent, ces pantins incertains.
Se libérer les méninges, rire ou pleurer sans ambages.
Quitter ce triste ratage, pour un film, un reportage.

Là ce sont des politiques, au faciès antipathique
Qui s’insultent, se congratulent, oubliant les pauvres gens.
Fascinés par le pouvoir, les prébendes, leurs avoirs,
Pathétiques orateurs, qui en oublient leur honneur.

Zap, zap, changer de chaîne, quitter ce spectacle obscène,
Ces guignols qui s’agitent, ces pantins incertains.
Se libérer les méninges, rire ou pleurer sans ambages.
Quitter ce triste ratage, pour un film, un reportage.

Voici des particuliers, qui se racontent sans sourciller.
Réservé à des voyeurs, programme révélateur,
Du malaise de notre époque, d’une société qui s’disloque,
D’un monde en déliquescence, sans repères, sans références.

Zap, zap, changer de chaîne, quitter ce spectacle obscène,
Ces guignols qui s’agitent, ces pantins incertains.
Se libérer les méninges, rire ou pleurer sans ambages.
Quitter ce triste ratage, pour un film, un reportage.

Tiens ! des chanteurs, des baladins, des acteurs, des mondains,
Nous explique sans broncher, qu’il faut donner, partager.
Oubliant pour la plupart, qu’ils sont riches à milliards
Et que ce petit effort, pour eux est presque indolore.

Zap, zap, changer de chaîne, quitter ce spectacle obscène,
Ces guignols qui s’agitent, ces pantins incertains.
Se libérer les méninges, rire ou pleurer sans ambages.
Quitter ce triste ratage, pour un film, un reportage.

Ha !, voilà des animaux ! Quel magnifique tableau :
Maman lièvre est attentive au bien-être de son petiot.
Mais voici un gros oiseau, qui l’attrape par le dos
Et l’avale aussitôt, C’en est fini du levraut.

Quel foutu jour à la télé, il n’y a rien à regarder.
Profitons en ma chérie, pour vite filer au lit
Se glisser sous la couette, et faire des galipettes
Demain est un autre jour, tout ira mieux mon amour.





Dormez tranquille braves gens

10/10/2009 05:42



Je suis le ministre des finances,
Du gouvernement de la France.
J’ai beaucoup de compétences,
Dans le domaine de la voyance.
Dormez tranquille braves gens,
Je surveille votre argent.
Pour vous je monte la garde,
Vos avoirs je vous les garde.

La crise, elle n’est pas pour nous,
Vous ne perdrez pas un sou,
J’ai la situation bien en mains,
C’est sûr, vous ne perdrez rien.
C’est comme pour le pétrole,
Faut pas m’prendre pour une guignol,
On peut mettre dans la bagnole,
Un p’tit peu plus d’éthanol.
Et si vous n’avez plus d’argent,
Oyez, oyez, braves gens,
Roulez donc en vélo,
Pour perdre quelques kilos.

Je suis le ministre des finances,
Du gouvernement de la France.
J’ai beaucoup de compétences,
Dans le domaine de la voyance.
Dormez tranquille braves gens,
Je surveille votre argent.
Pour vous je monte la garde,
Vos avoirs je vous les garde.

Et si le chômage remonte,
Sachez que la crise j’affronte.
Avec l’hyper président, trépident,
Qui recherche avec les dents
Le retour de la croissance,
Le retour de l’abondance.
C’est la crise du logement ?
Je crois que c’est le moment,
D’aller dormir sous la tente.
Voyez comme j’suis compétente.
J’ai toujours la solution,
Il faut me poser la question.

Je suis le ministre des finances,
Du gouvernement de la France.
J’ai beaucoup de compétences,
Dans le domaine de la voyance.
Dormez tranquille braves gens,
Je surveille votre argent.
Pour vous je monte la garde,
Vos avoirs je vous les garde.

J’utilise la méthode Coué,
Je n’dit pas n’importe quoé.
Il n’y a pas de récession,
Il n’y a pas de dépression.
Avec l’hyper président, trépident
On recherche les excédents.
Si votre moral diminue,
Défilez donc dans la rue !
Vous en avez pour cinq ans
Avant d’ pouvoir en chantant
Lancer ces mots insultants :
Cassez-vous pauvres cons.
De tout çà nous nous moquons

Je suis le ministre des finances,
Du gouvernement de la France.
J’ai beaucoup de compétences,
Dans le domaine de la voyance.
Dormez tranquille braves gens,
Je surveille votre argent.
Pour vous je monte la garde,
Vos avoirs je vous les garde.






Les petits matins

06/10/2009 10:16





J’aime,
Les petits matins blêmes
Quand la brume ceint de diadèmes
La cime des arbres, et des antennes.
J’aime,
Le clapotis de l’eau dans les fontaines
Quand le jour prend le pas sur la nuit
Et qu’un pâle soleil enfin luit.
C’est l’heure ou tu te réveilles
Et tu murmures à mon oreille
Des mots d’amour incandescents
Des chants ardents éblouissants.
Je sens ton souffle dans mon cou
A ce moment rien n’est plus doux
L’un contre l’autre, bien au chaud
Que longtemps dure ce cadeau.
Nous n’osons pas un mouvement
De peur de rompre l’enchantement
Nous restons là, main dans la main
Pour goûter nos petits matins
L’automne, la pluie qui crépite aux carreaux
L’hiver, le bruit du vent dans les bouleaux
Au printemps, un merle qui s’époumone
L’été, le tonnerre qui résonne.
J’aime,
Les petits matins blêmes
Quand la brume ceint de diadèmes
La cime des arbres, et des antennes.
J’aime,
Le clapotis de l’eau dans les fontaines
Quand le jour prend le pas sur la nuit
Et qu’un pâle soleil enfin luit.






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